Vous vendez un bien immobilier et vous venez de recevoir une offre d’achat ? Si la proposition qui vous est faite peut sembler intéressante, ne brûlez pas les étapes et restez prudent !
Que vous soyez le propriétaire ou l’acquéreur, une offre d’achat ne doit pas obstruer votre jugement. Pensez pratique, pensez logique et soyez sur vos gardes, car cette offre comporte de lourds engagements de part et d’autre.
Comment définir l’offre d’achat
Pur vous résumer la chose simplement, l’offre d’achat est un document juridique par lequel un acheteur vous fait savoir qu’il souhaite acquérir votre bien immobilier. C’est bien beau de savoir que la maison intéresse, mais il en faut pas oublier que ce bout de papier vous engage si vous donnez votre accord.
Pour les acheteurs, l’engagement n’est effectif que lorsque le vendeur accepte l’offre d’achat. Si vous pensez que vous aurez directement cette maison et que la concurrence ne peut plus rien contre vous, détrompez-vous !
Le risque, je l’ai expérimenté plusieurs fois. Oui, parce que si vous jugez que la maison est trop chère mais que vous déposez quand même un dossier et tentez de faire passer un prix moins élevé, il n’est pas certain que vous l’aurez cette maison.
En effet, le propriétaire se réserve le droit d’accepter ou non votre proposition. Si, en revanche, des concurrents ont fait une offre au prix exact mentionné dans l’annonce, il ne vous rester plus qu’à reprendre les visites.
Offre d’achat : vos engagements en tant que vendeur
En tant que vendeur, votre seule obligation réelle est d’accepter directement une offre d’achat si quelqu’un souhaite acheter votre bien immobilier sans en négocier le prix. Vous êtes donc automatiquement engagé à vendre si l’acheteur ne revient pas sur sa décision ou s’il ne porte pas de contre-proposition.
Autant dire que vous n’aurez pas trop la possibilité de choisir à qui vendre votre maison si vous trouvez que les potentiels acquéreurs ont une tête qui ne vous revient pas.